Je vous encouragerais, encore une fois, très chaleureusement, à venir vivre ma magie !
Je suis assise ici, en ce moment, dans un état d’élévation, après la rencontre d’aujourd’hui avec Freddy, âgé de 77 ans.
Remplie de gratitude d’avoir reçu, cette fois encore, une telle vie à vivre.
Avec Freddy est venue une gratitude et une admiration si pures. Lorsqu’une personne a déjà ressenti sa propre mortalité, un nouveau niveau d’appréciation pour les choses les plus fines de la vie devient possible.
J’ai pu faire ma magie accompagnée de ses yeux pétillants et de son grand sourire. Avec ses exclamations constantes et ravies — « WOW ! » et « quel regard sexy tu as dans les yeux ! », et tout était « Wunderbar ! ».
Et que se passe-t-il pour une femme dont les oreilles sont remplies d’un tel flot d’approbation sincère, reconnaissante, et d’une acceptation totale ?
Elle se détend. Elle cesse de s’inquiéter de choses comme rentrer le ventre ou adopter une certaine pose. Elle commence à rayonner. Elle laisse sa sensualité s’écouler. Elle devient joueuse.
Comme une musicienne de jazz qui maîtrise parfaitement son instrument, j’ai pu commencer, pour notre joie commune, à improviser avec grand plaisir.
Ainsi, une magie totalement nouvelle, unique et irrépétable est née.
En un quart de siècle, il n’y a jamais eu une autre séance tout à fait pareille.
J’ai mis une playlist de jazz nostalgique et rêveur des années 1940. Une sorte d’énergie de burlesque-babe s’est emparée de moi, qui se balançait malicieusement sa petite cul d’un côté à l’autre, comme un petit caneton, battant des cils et secouant ses seins de manière espiègle d’un côté à l’autre… Sur mes lèvres ont glissé des phrases dramatiques prononcées dans le style des espionnes des anciens films de James Bond— des mots si chargés de sensualité qu’ils nous ont d’abord laissés tous deux stupéfaits… et l’instant d’après, riant ensemble.
En résultat, le monde compte désormais deux âmes de plus, élevées et légères.